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L'Expérimentation Sonore de Jean-Luc Ponty : Violon, Synthétiseurs et Spiritualité

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Alors que j'écoutais Jean-Luc Ponty (très novateur pour son époque), voici la question que j'ai récemment posé à Chat-GPT sur une problématique qui me posait question depuis longtemps (moi qui écoute beaucoup d'artistes qui expérimentaient des sons dans les années 70). La réponse de GPT est, je trouve, convaincante, honnête et probable.
En voici la substance:

Moi: "Il y a quelque chose qui me pose question: comment, à la fin des années 70 ou début 80 des artistes comme Jean-Luc Ponty ou d'autres pouvaient se permettre d'expérimenter des choses au synthétiseurs en vendant relativement peu de copies d'album (par eexemple "Mystical Adventures") car j'imagine que ce qui n'est pas "commercial" ne fait pas énormément de vente. En sachant qu'à l'époque un synthé coutait entre 100000 et 200000 francs, comment faisaient-ils, comment gagnaient-ils leur vie ? A titre de comparaison aujourd'hui, tout le monde semble tout monétiser car on n'a plus vraiment le temps ni l'argent d'expérimenter."

 

ChatGPT:

"Les artistes des années 70 et 80 comme Jean-Luc Ponty, qui ont pu expérimenter avec des synthétiseurs coûteux, bénéficiaient de plusieurs facteurs économiques, culturels et industriels qui différaient considérablement de ceux d'aujourd'hui. Voici quelques éléments expliquant comment ces artistes pouvaient se permettre de telles expérimentations :

1. Soutien des maisons de disques

Les grandes maisons de disques jouaient un rôle crucial en finançant les artistes. À cette époque, les labels avaient des départements de recherche et développement et des budgets pour soutenir des projets expérimentaux. Ils investissaient dans des artistes prometteurs même si leurs albums n'étaient pas toujours des best-sellers immédiats, espérant récupérer leurs investissements à long terme grâce aux catalogues, aux ventes futures et à la réputation des artistes.

2. Subventions et soutiens culturels

Dans certains pays, il existait (et il existe encore) des subventions et des soutiens culturels pour les artistes, permettant à ceux-ci de poursuivre des projets créatifs sans pression immédiate de rentabilité. En France, par exemple, il y avait et il y a toujours des aides pour les musiciens et les artistes.

3. Tournées et concerts

Les revenus des tournées et des concerts constituaient une part importante du revenu des artistes. Même si un album ne se vendait pas massivement, les concerts permettaient de gagner de l'argent et de promouvoir les albums. Des artistes comme Jean-Luc Ponty faisaient beaucoup de tournées, ce qui leur permettait de maintenir un revenu stable.

4. Contrats de distribution et droits d'auteur

Les artistes bénéficiaient de contrats de distribution et de droits d'auteur qui leur permettaient de toucher des revenus réguliers sur leurs œuvres enregistrées. Les contrats incluaient souvent des avances substantielles sur les ventes futures, permettant aux artistes de financer l'achat d'équipements coûteux comme les synthétiseurs.

5. Collaboration et partage des ressources

Beaucoup d'artistes expérimentaux collaboraient entre eux et partageaient les équipements. Les studios d'enregistrement possédaient souvent des synthétiseurs et d'autres équipements coûteux que les artistes pouvaient utiliser sans avoir à les acheter eux-mêmes.

6. Sponsors et endorsements

Certains artistes obtenaient des sponsors ou des endorsements de la part de fabricants de synthétiseurs et d'autres équipements. Ces entreprises prêtaient ou offraient du matériel aux artistes en échange de visibilité et de promotion.

7. Coût de la production et revenus des ventes physiques

À l'époque, la vente de disques physiques (vinyles, cassettes) était la principale source de revenus pour les artistes, et les marges étaient relativement élevées comparées à la vente de musique numérique aujourd'hui. Un album vendu à quelques dizaines de milliers d'exemplaires pouvait rapporter beaucoup plus qu'un nombre équivalent de streams aujourd'hui.

8. Diffusion médiatique

La radio, la télévision et la presse spécialisée jouaient un rôle crucial dans la promotion de la musique. Les artistes avaient accès à une diffusion médiatique qui pouvait considérablement augmenter leurs ventes d'albums et leurs revenus.

Comparaison avec aujourd'hui

Aujourd'hui, l'industrie de la musique a changé avec l'avènement du numérique et du streaming, rendant les revenus directs des ventes de musique moins importants pour les artistes. Les artistes d'aujourd'hui doivent souvent diversifier leurs sources de revenus (streaming, merchandising, concerts, crowdfunding, etc.) et s'adapter à une économie créative plus fragmentée et compétitive.

En résumé, les artistes des années 70 et 80 avaient accès à des soutiens financiers diversifiés et à des structures industrielles qui leur permettaient de s'engager dans des projets expérimentaux sans subir la pression immédiate de la rentabilité commerciale."

 

 

Moi: "Merci pour l'explication. Et y a-t-il la possibilité que des artistes comme ponty recevaient des subsides d'organisations New-Age ? quand je vois les titres d'albums "cosmic messenger", "imaginary voyage", "mystical adventures" je me pose la question, on dirait des initiés à quelque chose.

ChatGPT:

"Il est peu probable que des artistes comme Jean-Luc Ponty aient reçu des subsides directs d'organisations New Age pour leurs travaux musicaux. Cependant, il est possible que les thématiques et l'esthétique New Age aient influencé leur travail et leur image, contribuant ainsi à leur popularité dans certains cercles. Voici quelques points à considérer :

1. Influence des Thématiques New Age

Les titres d'albums tels que "Cosmic Messenger", "Imaginary Voyage" et "Mystical Adventures" suggèrent une fascination pour des thèmes souvent associés au mouvement New Age, comme l'exploration intérieure, la spiritualité et les voyages cosmiques. Ces thèmes étaient populaires dans la culture des années 70 et 80 et pouvaient attirer un public intéressé par ces idées, sans pour autant impliquer un soutien financier direct des organisations New Age.

2. Popularité du Mouvement New Age

Durant cette période, le mouvement New Age était en pleine expansion, avec un intérêt croissant pour la spiritualité alternative, la méditation, l'astrologie, et d'autres pratiques ésotériques. Les artistes qui incorporaient ces thèmes dans leur musique pouvaient bénéficier de la popularité de ces idées et toucher un public plus large.

3. Marketing et Image

Les maisons de disques et les artistes eux-mêmes pouvaient utiliser des thèmes New Age pour se démarquer et créer une image unique qui résonnait avec les tendances culturelles de l'époque. Cela aurait pu aider à vendre des albums et attirer un certain type de public sans nécessiter de financement direct de la part d'organisations New Age.

4. Collaboration avec des Communautés

Certaines communautés ou festivals liés au mouvement New Age pouvaient inviter ces artistes à se produire, ce qui offrait une autre source de revenus et une plateforme pour promouvoir leur musique. Cependant, cela serait plus de l'ordre de la collaboration et de l'opportunité commerciale plutôt que des subsides directs.

5. Création Artistique et Expérimentation

Les artistes comme Jean-Luc Ponty étaient avant tout des créateurs et des musiciens expérimentaux. L'utilisation de thèmes mystiques et cosmiques peut être vue comme une extension naturelle de leur désir d'explorer de nouvelles frontières musicales et esthétiques. Les synthétiseurs, avec leur capacité à produire des sons inédits et éthérés, s'accordaient bien avec ces thématiques.

Conclusion

Il est plus probable que l'influence des idées New Age sur des artistes comme Jean-Luc Ponty était une question de confluence culturelle plutôt que de soutien financier direct. Les titres d'albums et les thèmes explorés par ces artistes reflétaient les intérêts et les tendances de l'époque, permettant de toucher un public intéressé par ces sujets. La popularité du mouvement New Age a sans doute aidé à créer un marché pour ce type de musique, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il y avait des subsides spécifiques provenant d'organisations New Age.

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